Entrepreneuse, cheffe d’entreprise, productrice de cinéma et fondatrice de la maison de production De l’Autre Coté du Périph, Laurence Lascary se bat pour l’égalité et la diversité au cinéma.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built=”1″ _builder_version=”4.4.2″ hover_enabled=”0″ da_is_popup=”off” da_exit_intent=”off” da_has_close=”on” da_alt_close=”off” da_dark_close=”off” da_not_modal=”on” da_is_singular=”off” da_with_loader=”off” da_has_shadow=”on” da_disable_devices=”off|off|off”][et_pb_row _builder_version=”4.4.2″][et_pb_column _builder_version=”4.4.2″ type=”4_4″][et_pb_text _builder_version=”4.4.2″ hover_enabled=”0″ text_font_size=”18px”]Son parcours
Laurence Lascary est une Guadéloupéenne qui a grandi à Bobigny. Après un DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) de techniques de commercialisation et un Master en sciences de gestion, elle passe une année à Londres pour perfectionner son anglais. Elle décroche ensuite un Master en marketing et distribution dans l’industrie de l’audiovisuelle à la Sorbonne.
Elle a toujours rêvé de travailler dans les milieux du cinéma.
« Mais je n’avais aucune occasion de connaitre les métiers de ces secteurs … j’ai rapidement opté pour des choix de raison. J’avais le complexe du pauvre, alors que ce n’est pas ce que mes parents m’ont transmis. »
Elle va passer deux années chez Studio Canal, puis va travailler comme coordinatrice de distribution pour UniFrance à New York.
Laurence Lascary a produit plusieurs documentaires télé dont Les marches de la libertés » de Rokhaya Diallo, « Nos mères, nos daronnes » diffusé sur France2 en 2015. Elle a également produit des courts métrages tels que Minh Tâm réalisé par Vincent Maury.
La productrice de cinéma a reçu de nombreuses distinctions dont le pric Talents des cités en 2008 et le prix spécial du jury du concours Créatrice d’Avenir en 2015.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version=”4.4.2″][et_pb_column _builder_version=”4.4.2″ type=”4_4″][et_pb_image src=”https://martineinackthieulin.com/wp-content/uploads/2021/02/Lau-Lascary.png” _builder_version=”4.4.2″ hover_enabled=”0″][/et_pb_image][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version=”4.4.2″][et_pb_column _builder_version=”4.4.2″ type=”4_4″][et_pb_text _builder_version=”4.4.2″ hover_enabled=”0″ text_font_size=”18px”]Son grand combat : égalité et diversité
L’autre rêve de Laurence Lascary est son combat pour l’égalité et la diversité au cinéma. Elle déplore l’uniformité et le snobisme du monde du cinéma français et aspire à en banaliser la diversité. Et elle ne mâche pas ses mots pour se faire entendre :
« La banalisation de la diversité c’est de raconter toujours les mêmes histoires avec les mêmes personnes. Quand on s’intéresse aux habitants des quartiers, c’est toujours sous le même prisme, le racisme, la violence, le sexisme etc. La banalisation c’est de voir en fait l’universel qu’il y a dans chaque personne.»
Ce discours rejoint celui de Chimamanda Ngozi Adichie, auteur Nigérianne, qui dit « si on répète toujours la même chose aux gens, ils finissent par y croire ; il est important de raconter l’autre côté de l’histoire ».
En 2008, Laurence Lascary crée De l’Autre Coté du Périph (DACP) sa société de production. L’objectif en est clair, comme son nom l’indique, mettre en valeur ce qui se passe de l’autre côté. Produire des films à l’image de la société française qui est multiple par sa diversité est son moteur. Elle produit son premier long métrage « L’ascension » en 2016 avec à l’affiche Ahmed Sylla et Alice Belaidi. Le film connait un succès énorme dès les premiers jours de sa diffusion. Elle dénonce également le machisme dans le monde du cinéma :
« au-delà de cinquante ans, on demande aux actrices de jouer des rôles de grands-mères. Alors que du coté des acteurs du même âge, pas de problème ! On leur jette des jeunes filles dans les bras et ça passe. Tout ceci est à l’image de notre société. »
Laurence Lascary est la co-présidente du Collectif 50/50, né après les mouvement Metoo, dont l’objectif est de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité au cinéma et dans les médias. Avec tous ces projets, elle a également trouvé le temps de créer « Dans mon hall », une association à vocation sociale, dont le but est de mettre en valeur les quartiers populaires, ses habitants dans des mises en scène inspirées de leur vie quotidienne. « offrir un peu de rêves à des familles qui ne partent pas en vacances » Elle est depuis peu conseillère municipale de la ville de Bobigny sa ville.
« Je souhaite me rendre utile où je peux et suis fière de porter le maillot du 93 ».
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version=”4.4.2″][et_pb_column _builder_version=”4.4.2″ type=”4_4″][et_pb_image src=”https://martineinackthieulin.com/wp-content/uploads/2021/02/LL-1.png” _builder_version=”4.4.2″ hover_enabled=”0″][/et_pb_image][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version=”4.4.2″][et_pb_column _builder_version=”4.4.2″ type=”4_4″][et_pb_text _builder_version=”4.4.2″ hover_enabled=”0″ text_font_size=”18px”]
La crise du Covid19
La crise sanitaire a ralenti mais pas complètement arrêté cette cheffe d’entreprise dynamique.
« J’ai réalisé qu’on pouvait aussi réussir à fonctionner à distance avec les nouvelles technologies, ça m’a poussé à réfléchir à d’autres voies.
Sa nouvelle production « Partir » prévu de sortir fin 2020 a été repoussée. C’est un documentaire qui traite la question de la migration d’un point de vue africain. Toutes ces questions que l’on se pose : pourquoi est-ce qu’on part ? En général c’est pour trouver une meilleure vie ailleurs, même au détriment de sa propre vie.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]