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La colère est une émotion comme une autre. C’est ce que nous en faisons qui determine ce qu’elle nous apporte. Dans mon cas, elle m’a consumée longtemps.
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La colère est une émotion destructrice ?
J’ai été en colère toute ma vie. En fait non, je ne connaissais que deux émotions : la peur et la colère. Et par ricochet toute ma communication était basée sur ces deux émotions là. Mais revenons à la colère. La première difficulté pour moi a été de reconnaitre et d’admettre que j’étais en colère. Je ne le voyais juste pas comme cela et me complaisait dans ma position de victime. La deuxième difficulté est qu’on m’a dit souvent que la colère n’était pas une bonne émotion. Je ne pouvais donc pas accepter la colère comme faisant partie de ma vie. Et cela pourrissait ma vie. Il n’ y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. La troisème difficulté est que je manquais d’empathie, un sentiment fort pour céer des liens avec les autres. Je jugeais donc facilement les autres. Et enfin, dernière difficulté, ma colère résultait du contrôle, de mon incapacité à prendre mes responsabilités et à lâcher prise. Cela m’a pris beaucoup de temps avant de le comprendre et de l’admettre. Et dans ce temps, que de souffrances ! Sans oublier qu’une femme noire en colère c’est extrêmement cliché. Elle m’a dévastée.
La colère, en tout cas la mienne, a engendré des souffrances inouïes et beaucoup de frustrations. C’est un cercle vicieux. Rien mais alors rien n’avait de valeur à mes yeux. Il fallait que je nourrisse ma colère et c’est épuisant je peux te le dire tout de suite. Je me plaçais donc en situation d’attentes, et tout était bon. J’attendais… J’attendais que l’autre se trompe, n’y arrive pas pour me mettre en colère. Des exemples, je pourrais t’en citer des milliers et au quotidien. Par exemple ma maniaquerie au niveau de la cuisine, a engendré des souffrances pour toute la famille. Si on ne nettoyait pas exactement comme je le voulais, je piquais une crise tellement aiguë que les murs en tremblaient. Il y avait tellement de situations du quotidien qui ne valaient pas la peine qu’on s’y arrête. Hélas, moi, aucun détail ne m’échappait et surtout je lui accordais l’importance qu’il n’avait pas. Et cela a gâché tellement de choses. Par exemple un beau moment qui finissait en disputes, car je n’avais pas su la fermer. Je croyais avoir le beau rôle. Car moi je savais nettoyer et pas eux, je savais forcément mieux que les autres.
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La posture de la victime, quelle horeur
Donc quel que soit ce que mon entourage me donnait ou faisait pour moi, ça n’était jamais valoriser ? ça n’était pas assez. Jamais assez. Tu ne peux même pas imaginer la douleur que cela engendre. C’est horrible. Je me sentais incomprise, mal aimée, pas écoutée bref j’avais choisi la position de la victime et c’était affreux. Car pour nourrir ma colère j’avais besoin de dénigrer les efforts des autres (surtout mon entourage proche) pour toujours être en colère. C’est épuisant. Cela a évidemment causé de grands soucis dans mon couple, par exemple. car imagine un être qui fait des choses pour faire plaisir et qui ne reçoit que colères et frustrations, pas très stimulant ni encourageant pour le bonheur à deux.
Le chemin
Et au fil des rencontres, du chemin, j’ai compris. D’abord que la seule personne responsable de ma vie était moi. Que les autres feront toujours ou diront toujours quelque chose mais que moi j’ai le choix de ma réaction. Tu sais, par exemple le conte de fée, un jour viendra mon prince sur son cheval blanc et il me rendra heureuse. Je pensais donc que mon mari me rendrait heureuse. Eh bien j’ai une nouvelle pour toi c’est complètement faux. Finalement, ça ne crée que des attentes et des exigeances et pas le partage. J’attendais donc que mon mari me sorte de ma misère.
J’avais par exemple décidé que s’il pleuvait, s’il faisait beau, s’il neigeait dans ma vie, c’était à cause ou grâce à mon mari. Je m’étais déchargée de toute la responsabilité de mon bonheur et l’avais posée sur ses épaules. Il avait le devoir et l’obligation de me donner tout cela. Paradoxalement, même quand il le faisait, je passais à coté car la colère me bouffait tout et j’étais toujours frustrée. J’étais notamment en colère car je voulais que les choses soient faites exactement comme je le voulais, au millimètres près. Ce qui est évidemment impossible à accomplir. Et surtout que je pouvais vouloir une chose et tout son contraire la minute d’après. Va donc faire réaliser cela…
Un article que j’ai beaucoup aimé
La colère comme un moteur
Bref, un matin, j’ai réalisé que je n’en pouvais plus. J’étais épuisée, malheureuse et frustrée. Je risquais de passer à côté de ma vie. J’ai compris qu’au lieu d’attendre des autres, d’accuser les autres, je devais agir et prendre la totale responsabilité de ma vie et de mon bonheur. D’une part admettre et accepter ma colère et d’autre part en faire autre choses que des attentes, des exigeances, des récriminations et des frustrations. Je suis l’actrice de ma vie, mes actions et mon bonheur dépendent uniquement de moi. Aujourd’hui, je pose une action après l’autre pour m’apporter tout ce que j’attendais des autres. C’est super liberateur. C’est motivant, c’est satisfaisant, c’est épanouissant. D’autre part, j’ai aussi appris l’empathie, à me mettre à la place des autres. Je suis plus tolérante aussi. J’ai moins mal à l’estomac. J’ai appris à laisser ce qu’il ne valait pas la peine et à me concentrer à reconnaître la valeur des autres. Ces actions là me rapproche de moi, de mon conjoint, de mes enfants et la famille au sens large.
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