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Gwenny Nurtantio est ingénieure commerciale, diplômée de Solvay VUB, et elle est spécialiste en marketing digital. Elle parle couramment 5 langues (le français, l’anglais, le néerlandais, l’allemand et l’indonésien).Elle travaille actuellement comme Growth Marketer chez Proximus. Elle est également cofondatrice de l’ASBL familial Just Keep It Challenge. Lors de cette interview, elle a partagé la philosophie qui se cache derrière cette ASBL. Gwenny Nurtantio a également été une ambassadrice du projet SuccessDiverstory créé par Chouna Lomponda.
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Comment est venu l’idée du livre sur les recettes ?
L’ASBL familial a sorti un premier livre en 2017 « Zéro Gaspi » aux éditions Larousse, une aventure incroyable qui nous a amené en France. C’est un guide pratique pour trouver et montrer comment gaspiller moins de nourriture. Nous avons constaté en famille que nous dépensions moins de 5000 euros par an, en moyenne 6 euros par jour et par personne. Il y a aussi eu la prise de conscience qu’en plus de faire des économies, c’était bon pour la planète. Nous avons pensé que cela pourrait intéresser d’autres personnes.
Nous ne sommes pas là pour culpabiliser les gens mais plutôt pour leur montrer tous les bénéfices qu’on peut tirer du zéro gaspi. C’est ainsi que nous avons lancé la campagne « Just Keep it » qui a rassemblé des ambassadeurs de plein de secteurs différents, des journalistes, des personnalités sportives, des personnalités publiques dont Bea Ercolini, fondatrice du cercle d’affaires BEABEE, que je voulais absolument rencontrer. D’ailleurs, je me suis quand je l’ai rencontré qu’il faut faire des listes avec ce que l’on veut obtenir car ça marche. La prochaine fois j’écris Michelle Obama sur ma liste.
Tout était très concret. Nous avons vraiment voulu montrer que c’est un sujet qui peut rassembler et intéresser tout le monde car tout le monde doit faire ses courses. Aujourd’hui, nous faisons des ateliers en entreprises, on se rend compte que même les messieurs en costumes sont concernés par ce qu’il y a dans leur frigo. C’est d’ailleurs assez rigolo, car chacun a son point de vue. Nous donnons aussi des coachings aux particuliers et nous créons des synergies très dynamiques entre les gens et de manière créative en cuisine. Osez Tester !
Avec ce premier livre, nous avons eu le retour des lecteurs très enthousiastes mais qui voulaient aussi avoir nos recettes pour la cuisine. C’est ainsi qu’est né le deuxième projet de livre sur les recettes de cuisine « Just Keep It : les recettes zéro gaspi »
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Les recettes dans ce livre sont super pratiques, était-ce un objectif à la base ?
Absolument ! D’abord ma maman a fait ces recettes pour ma sœur et moi pour le jour où on allait quitter la maison. Et à la base nous ne sommes pas de grandes cuisinières. Elle s’est dit il faut vraiment quelque chose pour qu’elles puissent s’en sortir dans la vie. Pour ma mère une seule chose « On ne passe pas plus de temps à préparer un repas qu’à le manger. » On ne fait pas beaucoup mijoter chez nous car d’une part ça gaspille beaucoup d’énergie. Ainsi les recettes sont prêtes en une trentaine de minutes et il ne faut pas beaucoup d’ingrédients pour les réaliser.
Nous avons souvent déçu en achetant un livre de recettes car pour une super recette il fallait quinze ingrédients et en plus nous utilisions moins de la moitié pour cette recette. Conclusion, gaspillage. L’idée ici était donc d’avoir pas trop d’ingrédients et des recettes qu’on peut varier. Par exemple, tu as parlé du chou-fleur tout à l’heure, nous avons mis des variantes pour chaque recette. Ainsi le chou-fleur je peux le cuire à la vapeur ou avec du curcuma, quelques épices approuvées par les enfants on arrive à une autre recette différente. Même les épinards, il y a des enfants qui ont gouté à notre recette et qui ont beaucoup aimé. C’est familial. Nous avons décidé de donner les revenus de notre livre à une ASBL familial des personnes qui dépendent de l’aide alimentaire. Et nous faisons des work shop et des ateliers cuisine avec ses personnes.
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Revenons un peu sur le premier livre : comment arrivez-vous à économiser 6 euros par personne ?
Oui, nous dépensons 6 euros par jour par personne. Nous commençons par le midi : toujours préparer sa lunch box c’est le premier secret. Il y a une fiche dans le livre ou nous demandons aux gens de calculer le nombre de sandwich et de café à la machine achetés par mois. Pour des personnes qui ont des budgets assez serrés on leur demande pourquoi ils ne viennent pas avec leur thermos de café. C’est vraiment des toutes petites choses. Ensuite il y a ce qui se passe au magasin. Ici je vais parler des trois C les trois étapes clés du Zéro Gaspi :
- Les courses
- La conservation
- La cuisine
Par exemple certaines personnes vont acheter de manière compulsive. Les gens qui adorent aller au super marché pour acheter de bons produits, chez le fromager, le boucher, j’achète local et bio c’est super bien etc… Le problème est qu’ils vont cuisiner et garder les restes dans le frigo, en sachant qu’ensuite ils n’auront pas forcément envie de les manger. Ils se retrouvent donc avec trop car ils se sont laissés tenter. Par exemple, ne pas faire les courses trop souvent.
Pour la conservation, on demande aux gens de mettre en avant les produits qui doivent partir en premier. Comme dans les magasins, on fait du first-in first-out. Pr exemple les yaourts les plus anciens, les nouveaux derrière etc. Et pour la cuisine on a le livre Just Keep It aves toutes les recettes et les variantes.
Parle-nous des chiffres sur le gaspillage alimentaire dans le monde ?
On se rend compte qu’un tiers de la production mondiale est gaspillée. On se rend compte qu’avec ce qu’on gaspille, deux cent millions de personnes pourraient être nourries en Europe. J’ajoute à ceci que je travaille avec des personnes qui dépendent de l’aide alimentaire et on se rend compte que c’est juste indécent. Il y a par exemple des organisations qui existent avec des frigos partagés.
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Comment allies-tu travail en famille, business, et asbl ? où trouves-tu le temps ?
L’asbl on est 4 personnes, ma sœur Yoneko, mes parents et moi. Nous travaillons tous à temps plein et nous avons décidé de nous consacrer à ça pendant les week-ends et les soirées. C’est sûr que quand j’ai terminé ma journée de travail, je rallume mon autre ordi et je me mets vraiment à fond. Ce n’est pas négligeable non plus car je sors un peu moins que les jeunes de mon âge. C’est certain, il y a des petits sacrifices à faire sur le côté.
Après, je pense que l’expérience est tellement enrichissante que je suis prête à sacrifier ce temps libre. Comme nous travaillons à 4, nous sommes très complémentaires. Ma mère fait tout ce qui est développement de site web ainsi que les recettes. Mon père s’occupe de la logistique : les livraisons, les conférences, les préparations etc. Ma sœur s’occupe de tout ce qui est relation presse en général et écriture, elle a rédigé Zéro Gaspi. Et puis moi je réalise tout ce qui est visuel, design graphique, réseaux sociaux, je suis un peu la directrice artistique.
On s’est bien repartis les taches. Nous avons beaucoup de moments de feedback aussi. Et comme nous sommes en famille, nous pouvons être très directs, plus qu’on ne le serait avec des collègues au bureau. On remet les pendules à l’heure et on doit se réaligner de temps en temps. Mais dans les activités au sein de l’ASBL, j’essaie vraiment efficace au maximum. J’ai lu ce livre “4-Hours Workweek” de Timothy Ferris. Je ne travaille pas encore comme ça mais il y a un mindset qui est mis en place. Par exemple quand je travaille, je peux faire deux choses en même temps, je suis multitaches.
Comment le Covid19 a-t-impacté votre asbl ?
C’est un peu pourri car nous travaillons dans les CPAS où nous offrons le livre des recettes. Nous avons dû reporter pas mal de dates malheureusement. Ce qui est sûr c’est que nous avions commencé un trajet avec eux et qu’annuler en plein programme c’était nul. mais nous avons des coaching privés par visio et c’est très sympa. Ça se passe bien et on trouve plein d’astuces pour faire avancer les choses. Par exemple en gardant mon ordi pour que les autres puissent voir ce que je cuisine, en me tenant à distance etc.
Pour écouter le podcast de l’interview clique ici
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