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Devenir soi : Une des choses les plus compliquées à réussir c’est d’accepter qui je suis.
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Devenir soi : le constat
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Paradoxalement devenir soi est la seule manière de réussir sa vie. Mais qu’est-ce que c’est compliqué.
Aujourd’hui, j’ai envie de partager une partie de moi avec toi. J’ai commencé à écrire mon deuxième livre juste avant le confinement. Je me suis replongée dans les interviews des femmes inspirées et inspirantes. j’en ai écouté plusieurs. Il faut savoir qu’il y a une cinquantaine au total.
Au fil du temps, je me rends compte que l’écriture de ce livre me “bouleverse” terriblement. Il fait remonter à la surface les sujets et questionnements qui touchent les femmes (et donc moi) et me font souffrir. En me posant les bonnes questions, j’ai compris. J’ai compris d’abord que les interviews sont comme une thérapie pour moi. Ensuite que ce sont des parties de moi que j’ai jamais osées dire à voix haute. Enfin, qu’il faudra le faire.
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Devenir soi ne signifie pas se rebeller
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Et j’ai encore voulu laisser de coté ici alors que j’avais cette belle opportunité. Les questionnements de l’être soi, de devenir soi, du défrisage des cheveux, du fait qu’en tant que femme noire je dois être forte tout le temps. Du respect des traditions, des ainés, de ma place en tant qu’être humain, fille, soeur, amie, amante, confidente, mentor, femme, épouse, mère…. Bref de toutes ces choses qu’on m’a apprises sous la forme de “ne ris pas fort” n’ouvre pas tes jambes quand tu t’assieds” “ne sois pas trop gentille” “ne porte pas cette robe ou cette jupe car trop courte”… “ne sois pas ci” “ne sois pas ça” “tu n’es pas assez ceci” “tu es trop cela” etc. Parfois on m’a demandé d’être une chose et son contraire.
J’ai longtemps pensé que parce que je m’étais rebellée contre ce système je m’étais affranchie. Mais en fait, je me suis juste braquée et mise en rébellion. Le pire quand on est en rébellion est qu’on ne se construit pas. J’ai donc souvent dit je ne veux pas ceci, je ne veux pas cela, je ne suis pas d’accord… Mais j’étais tout le temps en réaction et pas en action. C’était très vicieux car je ne me rendais pas compte que dire que je ne veux pas quelque chose, ne voulais pas dire que je savais ce que je voulais. Ou que je disais clairement ce que je voulais.
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S’affranchir et s’affirmer
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Ma super coach Laurence Ortegat, une femme qui m’inspire énormément, m’a dit que c’était normal et que cela arrive parfois lors de l’écriture d’un livre qu’on soit bouleversé voire déprimé. Par contre je me rends compte aussi que je vais devoir écrire toutes ces choses, les sortir de moi pour me libérer et guérir complètement. Pour que cela ne soit plus une souffrance que je retiens. Pour que j’accepte. Que je lâche prise pour me construire, pour devenir l’actrice de ma vie. Celle qui prend l’initiative. Celle qui n’attend pas que les autres disent ou fassent pour réagir. Je deviens proactive. Je deviens. Je suis.
Mais ce n’est pas tout, d’un autre coté en écrivant le deuxième livre, je me suis rendue compte qu’il y en avait un troisième. J’ai donc terminé l’écriture du troisième avant le deuxième. Je t’en dirai un peu plus très prochainement.
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